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DAREN MUTI

Artiste folk-rock, dream-pop, slowcore, Paris
Label du Haut du Sol / accompagné par Microcultures / Kuroneko Distribution

Daren Muti © Jean-Rémy Papleux
Cover album Ten Songs de Daren Muti © Jean-Rémy Papleux

DAREN MUTI, LE MUSICIEN…

Avant de se lancer en tant que Daren Muti, Jean-Rémy Papleux fonde le groupe post-rock March, dont il est guitariste.

Avec sa formation, il performe de nombreuses premières parties : les indés américains Dianogah, Quickspace, Jackie-O Motherfucker, ou encore les français Dyonisos et Encre… 

Dès 2009, Jean-Rémy Papleux compose en solitaire des démos en anglaissous le nom de Marnitude. Son oeuvre (un EP et deux albums) est appréciée des médias, et l’artiste continue de partager la scène de groupes indés comme Spain ou encore Acétate Zéro…

En 2020, Jean-Rémy Papleux développe son nouveau projet solo : Daren Muti. C’est sous ce nom qu’il dévoile en 2020 un premier EP, Citizens Facing the Sun. L’EP est auto-produit et édité par sa structure / label Du Haut du Sol.

Par cet EP, le style de Daren Muti se révèle introspectif. L’artiste se nourrit d’influences folk rock indé, et est plus précisément inspiré par les rythmes lents de Low, Sparklehorse, Idaho, ou encore Red House Painters du milieu des années 90.

Autoportrait © Jean-Rémy Papleux

ET LE PEINTRE.

En plus de manier les instruments de musique, Jean-Rémy Papleux maîtrise le pinceau. L’artiste se spécialise dans les portraits aux mouvements figés et aux regards interrogateurs, comme pris sur le vif par un curieux objectif… Il réalise également les paysages qui ornent ses pochettes de singles et d’album !

Julia © Jean-Rémy Papleux
Vanessa © Jean-Rémy Papleux

TEN SONGS : L’ALBUM DE LA TRANSCENDANCE

Trois ans après la sortie de son premier EP Citizens Facing the Sun, Daren Muti est de retour avec Ten Songsun premier album toujours aussi personnel, qui témoigne d’une certaine transcendance par la sublimation de la mélancolie, sur fond de douces mais impactantes mélodies

Le fil conducteur de l’album est la couleur bleue. La pochette évoque tout d’abord le bleu du ciel. Cette couleur est présente dans First Time (« a new blue day »), et est même mise en avant dans le titre du morceau Blue Bird

“Le bleu ici est pour moi l’évocation d’un ailleurs, d’un absolu qui est à la fois mélancolique et à la fois créateur et libérateursymbole de beauté et de liberté, pourquoi pas spirituel.”

Dans les chansons de Daren Muti, la mélancolie est souvent évoquée à travers les relations perduesla rupture et les difficultés des relations intimes. Le bleu exprime une mélancolie inspiratrice d’un état créatif, qui permet de sublimer une tristesse originelle.

“Mes chansons partent d’un postulat un peu triste mais témoigne de la beauté qu’il renferme. C’est pour moi la finalité d’un beau morceau : partir d’un constat d’échec, ou de difficulté, pour laisser venir une transcendance, comme une capacité à relever ses propres limites par l’action créative. La beauté et le mystère du bleu profond en sont le témoignage, à travers des mélodies à la fois simples et fortes, comme une évidence intime.”


TROIS SINGLES POUR PRÉSENTER L’ALBUM

Cover Stylish Descent
© Jean-Rémy Papleux
Stylish Descent

Stylish Descent est une ballade douce-amère à propos d’un couple fragilisé par la lassitude.

Stylish Descent évoque une lente prise de conscience de la finitude d’une histoire, où celui qui souhaite s’en aller n’arrive pas à prendre sa décision, ce qui crée une zone d’inertie, d’inconfort propice à une forme de création thérapeutique.

On ne change pas les bonnes habitudes : le clip de Stylish Descent est réalisé par Daren Muti lui-même, lors de son retour de vacances à la montagne. Les sommets enneigés, les chalets et les pins défilent au rythme de la musique, tandis que la nuit tombe, la pleine lune défiant les montagnes.

La nostalgie du clip se ressent davantage dans cet effet de vidéo « vieillie », les images se diluant progressivement dans des traits de peinture bleue, clin d’œil à la facette « peintre » de l’artiste.


Cover Lament Song
© Jean-Rémy Papleux
Lament Song

Huitième morceau de l’album, Lament Song parle du passage de la vie à la mort et de la perte d’un être cher.
Les guitares en son clair sont diluées, les nappes instrumentales éthérées, et la voix est sensible. En résulte un morceau à la fois triste et réconfortant

« J’ai composé Lament Song quand mon père était malade et risquait de mourir. Il n’a pas survécu à sa maladie, et ce morceau veut lui rendre hommage. Il exprime l’idée que la musique, l’acte créatif peut donner un aperçu de cet ailleurs par la transcendance des instants vécus ici : « Une belle lumière éclaire le haut et le bas ». C’est un morceau qui propose de voir la mort comme une délivrance, comme un passage où nous attend une autre réalité, plus authentique et dénuée de souffrance. »

Daren Muti

Le visuel du single est une photographie réalisée par Jean-Rémy Papleux lui-même. Les couleurs rouges et rosées des nuages cotonneux et le bleu foncé du ciel nous évoquent la tombée de la nuit… la fin d’un jour pour un nouveau demain.

Le clip fait-maison se compose d’une live session qui prend place dans un montage d’images : à la lueur d’une bougie, d’un feu de bois ou au son des gouttes de pluie, Daren Muti chante et joue dans un format épuré et intimiste.


Cover First Time
© Jean-Rémy Papleux
First TIME

Introspectif et intimiste, le single First Time aborde la complexité d’une relation affective du point de vue de son narrateur.
Le refrain du morceau est une prise de conscience sur la fin d’une relation.

Le narrateur réalise avec nostalgie que cette « première fois » est une histoire passée, poussée par la jalousie et la trahison.

First Time évoque également l’espoir du retour de l’être aimé, et du sentiment de justice universelle après une trahison. Le narrateur remémore ses souvenirs, la promiscuité et l’espoir dans une relation, porté par le bleu du ciel. La mélancolie ressentie lui apporte finalement un renouveau à travers la création musicale. Les harmonies le guérissent et le transcendent.


Réalisé par Jean-Rémy Papleux lui-même, le clip nous plonge dans des souvenirs nostalgiques des beaux jours d’été, au cœur de la nature luxuriante et en compagnie de l’être aimé. Un instant de bonheur simple, qui laisse ensuite place à la désolation et à la solitude quand la pluie tombe sur la rivière, peuplée d’arbres morts. On finit sur une scène de fête, qui semble suspendue dans le temps et la mémoire de l’artiste…


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